Parler le même langage que les médias | Définitions

Sommaire

Maîtriser le langage des médias, un atout stratégique

Savoir communiquer efficacement avec les médias est un impondérable pour faire entendre sa voix.
Mais qu’entend-on exactement par « parler le même langage que les médias » et pourquoi est-ce si crucial pour votre visibilité et votre réputation ?
Nous allons en parler dans cet article qui vous apportera des définitions claires et des clés pour comprendre et adopter les codes médiatiques.

Employer le même vocabulaire que les médias : alignement et compréhension

Parler le même langage que les médias, va bien au-delà de l’utilisation de termes techniques. Il s’agit d’une approche qui permet de :

  • comprendre les objectifs et les attentes des journalistes et des rédactions ;
  • vous aligner sur leurs contraintes (délais, angle d’approche, format) ;
  • être en cohérence avec leur grille de lecture de l’information pour proposer des contenus pertinents.

Ainsi, vous familiariser avec le vocabulaire utilisé par les journalistes vous donne des clefs de compréhension. Ces clefs deviendront de précieux sésames pour obtenir des parutions.

Dans relations presse il y a « relations » et parler le même langage permet d’aller plus en profondeur dans les échanges. Vous montrez aussi que vous êtes digne d’intérêt en arrivant avec les bons éléments linguistiques.

Ce relationnel passe aussi par :

  • la carté du message véhiculé. Il faut être capable de synthétiser et de vulgariser un concept complexe pour être compris du plus grand nombre ;
  • la veille. Il est important de déchiffrer ce qui fait l’actualité et intéresse les médias ;
  • l’écoute active lors des interviews notamment, pour répondre à la question sans digresser.

Pourquoi est-il essentiel d’adopter le langage des médias ?

En vous familiarisant avec le vocabulaire des médias, vous vous crédibilisez et facilitez votre visibilité.

Crédibilité accrue en utilisant les mots de la profession

Utiliser les mêmes mots de vocabulaire que les journalistes vous permet d’être perçu comme une source fiable et pertinente. Vous créez de la confiance en leur montrant que vous les comprenez. C’est un gage de sérieux et de respect. Cela montre que vous ne sortez pas de nulle part , et que vous avez fait des recherches. Les journalistes vont se dire que potentiellement vous connaissez aussi les contraintes de la profession et n’exigerez peut-être pas l’impossible.

Visibilité optimisée

Si un media vous demande votre communiqué de presse, et que vous lui envoyez un dossier de presse il est possible que vous perdiez l’opportunité médiatique. Idem si un journaliste vous demande un visuel et que vous envoyez votre logo, là vous vous grillez totalement auprès de ce media.
Faire vôtre, le vocabulaire des media, vous permet de comprendre cet univers professionnel. Ainsi, vous mettez toutes les chances de votre côté pour obtenir des parutions et être donc plus visible aux yeux de vos prospects / partenaires.
En découvrant tout le vocabulaire propre à la presse, vous saurez qu’ 🗞un bon communiqué de presse est une base capitale pour entrer dans les media. Vous maximisez donc vos chances de voir votre nom partout dans les media.
Connaître le bon vocabulaire media à utiliser, facilite la reprise de vos informations pour obtenir une couverture médiatique pertinente.

Une compréhension facilitée pour plus de publications media

En utilisant les bons mots à bon escient, vous limitez les interprétations erronées et les déceptions.
Admettons qu’un media vous sollicite pour un publireportage et que dans l’euphorie de ce que vous pensez être une bonne nouvelle, vous vous retrouviez finalement à payer alors que vous n’aviez pas compris cela. Les différences peuvent parfois être énorme si l’on utilise un mot à la place d’un autre dans l’univers de la presse.
Savoir où vous mettez les pieds en connaissant le langage des journalistes vous aidera à être en maîtrise de votre image.

Les fondamentaux pour adopter le langage médiatique

Ce chapitre vous donne les bases lexicales des relations presse. Vous pouvez vous en servir avant de me contacter pour que l’on travaille ensemble vos relations presse. Ces définitions du langage journalistiques vous accompagnent dès que vous devez contacter la presse pour faire parler de vous. Ainsi, vous dégagerez un professionnalisme inspirant confiance.

Parler le même langage que les médias : définitions des concepts clés

L’angle médiatique :

Comment identifier ce qui intéresse les journalistes et transformer votre information en une actualité pertinente. L’angle est le point de vue que vous adoptez dans votre communiqué de presse*.
C’est l’axe que vous prenez pour décliner l’information de votre communiqué.

L’article :

Un article est rédigé par un journaliste et lui appartient (attention l’article est soumis au droit d’auteur et vous ne pouvez pas le partager n’importe comment).
Vu que l’article est dit éditorial contrairement au publicommuniqué (voir paid media*), vous n’êtes pas maître du message qui va être diffusé. Vous n’avez pas de droit de regard de l’article en amont de sa parution. Dans un article, on ne demande pas non plus d’obtenir un backlink vers son site par exemple.

Le bouclage :

C’est la date à laquelle tout le futur numéro d’un media doit être prêt à envoyer à l’impression. En effet, le media clôture la réception des articles de la part des journalistes pour passer à l’envoi à l’imprimeur. La mise en page et la relecture par le secrétariat de rédaction* doivent avoir été faits également avant cette date.
Cela veut dire que si vous envoyez un communiqué de presse trop tard, les media ne vous prendront pas en compte. Et c’est encore plus vrai si votre information a une saisonnalité particulière.
Pour un mensuel par exemple, comptez qu’au moins 3 mois avant, les sujets sont définis en conférence de rédaction. Et le bouclage pour envoi à l’imprimeur se fait environ 15 jours avant au plus tard.

La brève :

C’est une sorte de très court article de seulement quelques lignes, reprenant l’essentiel (qui, quand, où, quoi, comment, pourquoi).

La campagne presse :

C’est l’ensemble des actions font l’essence des relations presse et qui regroupent notamment :
-le choix du sujet ;
-la rédaction du communiqué de presse selon l’angle choisi ;
-la sélection des media pertinents pour l’angle et le sujet ;
-l’envoi à ces derniers :
-les relances ;
-le suivi des parutions et demandes d’interviews ;
-la veille.

Le chapô :

C’est le paragraphe introductif d’un communiqué de presse ou d’un article* qu’on retrouve juste sous le titre. Il peut être en italique ou en gras. Il explique comment l’article va être décliné et se base sur les questions journalistiques dites QQOQCP (qui, quand, où, quoi, comment, pourquoi).

Le communiqué de presse (CP) :

Le communiqué est une sorte de pré-article qui doit être rédigé dans les règles de l’art journalistique. Il peut être repris en l’état par le media* ou utilisé comme base d’interview* par un journaliste. Il doit fournir les informations de base, respecte l’écriture journalistique. Le communiqué de presse se centre sur un seul et unique sujet. Il fait une page maximum. Il doit comprendre un titre, un chapô, plusieurs paragraphes séparés par des intertitres, une citation du porte-parole, un contact presse, et une partie A propos.

Le dossier de presse (DP) :

Le dossier de presser est un document mis en page qui présente l’entreprise dans son ensemble (et non un seul sujet contrairement au communiqué de presse*). Il reprend des chiffres clefs liés à l’entreprise, le mot du dirigeant. Il donne un aperçu global sans entrer en profondeur dans un sujet.

L’intertitre :

C’est ce qu’on appelle aussi un sous-titre dans le langage de la rédaction sur un blog par exemple. L’intertitre est un titre dans le corps du communiqué et de l’article mais en aucun cas juste sous le titre.
De plus, attention, dans les codes journalistiques, un inter titre ne veut pas dire que le paragraphe qui suit est différent du précédent. En relations presse, ou en journalisme, un communiqué ou un article est écrit en continu et les inter-titres viennent donner une respiration visuelle.

Le kit media :

C’est le document que les media construisent pour leurs annonceurs, parfois accessible publiquement. En effet le kit media reprend les différentes thématiques qui seront traitées dans l’année à venir pour que d’éventuels annonceurs liés à ces domaines, aient envie de payer une publicité.
le kit media peut vous aider à connaître ce qui va sortir et voir pour vos relations presse* pour obtenir aussi des articles*.

Le kit presse :

Là, à l’inverse c’est vous qui le fournissez aux media. Il reprend votre communiqué, votre dossier de presse, une banque de photos et vidéos utilisables (avec présence du copyright à utiliser le cas échéant).

La ligne éditoriale :

C’est la cohérence choisie par le media* pour tous ses articles*.

Les media :

Les media représentent les supports qui diffusent de l’information dont la presse*. On ajoute à cette dernière aussi la radio, la télévision, les media en ligne. Les néo media sont quant à eux aussi : les podcasts, les blogs, les newsletters, …
Officiellement, vu que media est un mot latin, pluriel de medium, nous ne devrions ni noter d’accent, ni adjoindre un S final.

Le paid media :

Ce que l’on appelle le paid media est une parution payante (contrairement à un article éditorial décroché grâce aux relations presse*). Le paid media regroupe
-les publicités et
-tout ce qui peut être noté comme publireportage / publicommuniqué / sponsorisé / partenariat / publi info.
Ce sont les agences de pub’ ou media buyers qui vous font le lien pour obtenir la publication, et non les attachés de presse.
Là vous maîtrisez votre message. Mais votre cible écoutera plus facilement un tiers qui parle de vous, que vous-même qui parlez de vous-même.

Le présentateur :

C’est la figure publique que vous voyez en plateau, et qui assure le lancement des sujets réalisés par ses collègues journalistes.

La presse :

Quand on utilise le mot presse on fait appel normalement à la presse ancestrale : la presse papier. Elle se compose des journaux et magazines.

Le rédacteur en chef :

C’est le journaliste qui chapeaute ses collègues et st le garant de la ligne éditoriale* du media. C’est à lui que revient la décision finale de publier ou non un article.

Les relations presse (les RP) :

Les relations presse au regard des définitions de presse* et media* devraient être plutôt appelées relations media. Elles consistent en la sollicitation des media pour essayer de les convaincre de parler d’un sujet informationnel et non promotionnel. C’est l’art de faire parler de vous sur un media grâce à du contenu éditorial et non payant.
Elles visent à instaurer un lien de confiance avec les journalistes. Cela implique, dans le respect de la liberté de la presse, que le journaliste est maître de ce qu’il diffuse. vous n’avez donc pa de regard possible sur ce qui va sortir.

Les relations publiques :

A la différence des relations presse, elles comprennent à la fois la presse et les media, mais aussi du « lobbying » auprès de l’opinion publique ou des pouvoirs publics pour faire avancer un sujet en son sens.

La revue de presse :

C’est le recueil de toutes les parutions autour d’une entreprise. Pour vous inspirer, vous pouvez retrouver toutes mes parutions presse qui constituent ma revue de presse ici.

Le secrétaire de rédaction :

C’est la personne qui relit tous les articles* de ses collègues journalistes pour qu’ils aient le nombre de caractères demandé, qu’ils ne comprennent plus de faute ni de coquille, et qui souvent remanient les titres proposés par les journalistes.

La tribune :

Cette forme de parution consiste en une prise de position documentée de la part d’un chef d’entreprise. Les tribunes sont rédigées selon les mêmes critères qu’un article mais par vos soins. Elles se font rares et il n’est pas évident d’en décrocher. Elles sont souvent réservées aux leaders d’opinions déjà reconnus. Les relations presse sont une base pour petit à petit être perçu comme une personne qui a des idées qui présentent un intérêt.

La Une :

C’est le sujet en gros titre sur la première page qu’on retrouve dans la presse papier. le sujet en question est décliné plus en profondeur dans les pages du journal ou le magazine concerné.

Conseils pratiques pour s’adapter au langage des media

Mais ce n’est pas tout de connaître le bon vocabulaire pour tenter d’être publié dans les media.
Il y a aussi des pré-requis qui font toute la différence dans vos relations presse.

Préparer sa prise de contact avec les journalistes :

Il est important de faire des recherches approfondies sur le media et le journaliste cible. Ainsi vous vous familiariserez aussi avec les sujets dont ils s’emparent, comment ils les traitent, les mots qu’ils emploient.

Envoyer des éléments précis et concis :

Vous devez aussi en plus de connaître le vocabulaire adéquat, montrer que vous savez de quoi vous parlez. Mais pour autant à trop vouloir en dire ce que vous voulez véhiculer comme message ne sera pas retenu. Et vous diminuerez vos possibilités de passer dans les media. N’oubliez pas que parfois, une interview ne va durer que quelques minutes et qu’il faudra aller à l’essentiel. Quand vous transmettez votre communiqué de presse, le journaliste sait avec celui-ci si vous serez en mesure de synthétiser s’il vous accepte en interview.

Eviter le jargon propre à votre domaine :

Si les journalistes ont une culture générale assez large, ils ne peuvent pas être spécialistes de tous les domaines. Ils s’adressent qui plus est à leurs audiences. Donc si vous voulez que l’échange soit fluide avec les journalistes et que les auditeurs / téléspectateurs, vous comprennent et que votre message passe, éviter d’être trop jargonneux. Pensez toujours aux audiences finales.

S’assurer d’avoir une information et non une publicité :

Les journalistes ne sont en aucun cas des communicants pour vos entreprises. Ils informent leurs audiences.
Une publicité serait un matraquage qui vous vante et use et abuse de superlatifs.

S’entraîner à la prise de parole pour des interventions claires et assurées :

Même s’il ne faut pas apprendre par coeur ses réponses, ni ânonner bêtement des éléments de langage lissés, il est bien toutefois de se préparer.
Est-ce en direct ou enregistré, est-ce en plateau ou par téléphone, est-ce pour un media papier ou radiophonique ou télévisuel, est-ce que ce podcast enregistre aussi la vidéo, …
Je vous invite aussi à formaliser un message clef que vous voulez que les gens retiennent à la fin, quel que soit le temps de parole dont vous bénéficierez. Et on n’oublie pas que chaque seconde compte dans les media.
Pour autant restez naturel dans votre prise de parole et concentré sur la question posée.

Conclusion : maîtriser le langage des médias, un investissement stratégique

Il est donc réellement important pour la réussite de vos campagnes presse, de « parler le même langage que les médias ». Cela va fluidifier la communication. Vous deviendrez plus efficace et plus impactant.

Les media sont en permanente évolution et il est préférable de rester alerte des nouveaux termes qui apparaîtraient. C’est pour cela que vous gagnerez un temps précieux à passer par une attachée de presse pour vos relations médiatiques.

S’il y a d’autres mots du domaine des media qui vous interrogent, vous pouvez me demander de compléter l’article en laissant un commentaire 👇.

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